LA COLONIE VA BON TRAIN
Après avoir laissé une couche de terreau en guise de couvert (au lieu de mettre du papier déchiqueté), j'ai pu observer ces petits oeufs répartis en différentes concentrations sur la surface. Je présume qu'il s'agit d'oeufs de vers rouges puisque ce n'est pas la première fois que je vois ceux-ci et qu'aucune autre espèce n'a visiblement éclos dans le composteur.
L'ajout de terreau en surface a vraiment fait une différence au niveau de l'odeur: on ne perçoit aucune odeur notable lorsqu'on ouvre le composteur. Le couvert de papier est pratiquement aussi efficace, mais comporte l'avantage de constituer un apport de carbone utile à l'équilibre chimique futur du compost.
Une humidité ambiante est bien visible lorsqu'on ouvre le composteur: des gouttelettes perlent sur le couvercle, signe que les vers ne manquent sûrement pas d'humidité et que la chaleur ambiante est suffisamment élevée.
Il est préférable que les vers bénéficient d'une humidité plus importante que manquante, car ils respirent par la peau qui se doit, elle, d'être humide. Tant qu'il y a un écoulement possible vers le deuxième bac et que l'accumulation d'eau est évitée, tout va pour le mieux.
Dès que l'on ouvre le composteur, il y a presque à tous coups une pousse qui est présente. On peut supposer qu'il est pratiquement impossible de s'assurer d'un compost domestique qui soit neutre.
Le papier est décomposé à une vitesse extraordinaire : jusqu'à maintenant, je n'ai pas été en mesure de trouver des restes de papier enfouis dans le compost. Tout ce papier semble avoir été digéré avec appétit ! Bonne façon de passer le papier d'imprimante inutilisable, à condition de limiter l'encrage au noir seulement et le papier utilisé au papier non-blanchi ...
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